Comment décrire Bangkok lorsqu’on revient de Siem Reap ?
Je ne sais pas l’impression que ça fait quand on vient d’un pays d’Europe, peut être que ça parait juste un peu plus grand et fouillon (mélange de brouillon et fouilli).

Quand on revient du cambodge, et particulièrement de Siem Reap qui, dès qu’on s’éloigne du quartier touristique, reste quand même bien campagnard, ça fait un GROS choc. Peur même. Un peu genre Ho Chi Minh City sauf que là je suis toute seule dans cette fourmilière géante.

Déjà, pour vous situer le premier problème, j’ai mis genre 30 minutes à sortir de l’aéroport et à comprendre comment j’allais réussir à retrouver ma guesthouse. J’ai fini par faire 3/4 du chemin en skytrain et le reste en taxi.

J’ai renoncé à traverser l’avenue pour aller au 7 eleven tellement j’avais pas envie de mourir.

Et par ailleurs, surement car c’est une grande ville, il fait plus chaud que tous les endroits où j’ai pu aller ailleurs et je foooonnnnds (tout en carburant au coca light, as usual).

Bref les premières heures, voire le 1er jour, ont été difficiles.

Mais après une nuit de sommeil, j’ai commencé à apprécier cette ville (enfin, si tant est que je puisse apprécier une grande ville) et à comprendre ce que les expats doivent lui trouver.

Arrivées en plein week end ma covoyageuse des deux prochains jours et moi sommes allées au marché du week end : un truc énorme, avec des prix défiant toute concurrence et avec tous les produits possible et imaginables, des bijoux, des habits, des chiens et des lapins nains (entre autres lol).

On a fini par ne rien acheter (on est trop fortes !) même si les chiots ont tout fait pour nous convaincre et pas rejoindre Romain, un expat rencontré par l’intermédiaire de mon blog qui m’a gentillement proposer de découvrir Bangkok (MERCI ROMAAAAIIN ).

Steph avait envie de voir Chinatown donc on est allés se balader dans ce coin, dans les petits rues avec pleins de petites échoppes chinoises, pour finir par déjeuner dans un petit truc trouvé au coin d’une rue de sweet buns et autres spécialités chinoises (mais bonnes quand même lol).

Romain nous a ensuite proposé d’aller voir le coucher du soleil au Wat Arun, un temple joli et sympa de l’autre côté de la rivière.

Je sais pas pourquoi mais j’aime beaucoup la rivière ici, elle compense le côté “trop de monde, trop de bruits” et je trouve ça apaisant.

Malgré les marches quasi dignes du temple montagne d’Angkor (bon, ok, j’exagère un peu) on a tranquillement regardé le soleil se coucher sur la ville du haut du Wat Arun.

Comme le Wat Arun est en face du Wat Pho et du palais royal ça m’a donné envie de les visiter, ce que j’ai fais seule ce matin après une rapide visite dans Ko San Road.

Je suis d’ailleurs bien contente que mon hostel ne soit pas à Ko San Road car ça à l’air bruyant et trop “jeune” pour moi (genre teenagers qui se bourrent la gueule..).

Petite parenthèse d’ailleurs mais j’ai eu mon premier accident de voiture impliquant une personne hier soir dans le taxi !

Nous voulions rentrer en taxi car on était crevé et que ça revient pas tellement moins cher (quand on arrive à convaincre le conducteur de mettre le compteur..)

On roulait (un peu rapidement mais gentillement) lorsque notre taxi a heurté un tuk tuk (qui était en faute).
Le conducteur a fait un bond de 10 mètres c’était vraiment effrayant surtout que je ne l’ai pas vu se relever (alors qu’il l’avait fait) donc j’ai cru qu’il était par terre et, comme personne ne faisait rien, j’ai cru qu’il était mort !!!

Heureusement il s’était relevé et avait bougé. Au final plus de peur que de mal, sauf un peu de tôle mais ça ce n’est pas fondamental je trouve.

Bref, pour en revenir à mes découvertes touristiques, le palais royal est joli mais, selon moi, moins beau que celui de Phnom Penh.

Par contre le wat pho est énorme et vaut sans aucun problème les 50 baths (1€) que coute l’entrée.
Le bouddha (doré) couché n’est pas du tout le plus interessant malgré sa taille, il y a a tout un tas de petits temples différents qui valent le coup (photos à venir, ce soir si j’ai pas la flemme lol)

Par contre c’est comme dans toute l’asie : si l’Inde gagne la palme au niveau des décorations kitschisimes, la Thailande doit arriver en bon 2e (ou 3e aller, laissons une petite place aux stupas dorés lao…)

J’ai réussi à échapper à tous les “bons samaritains” qui m’indiquaient que le temple était pas là/fermé/que c’était pas le bon moment et autres conneries pour m’emener ailleurs avec leur tuk tuk et je suis rentrée à la fin de la journée en bateau jusqu’à ma guesthouse (j’adore le principe du bateau bus, c’est original et le paysage et vraiment sympa).

Je ne sais du tout où je vais après, je n’en ai AUCUNE idée à part qu’à priori ça sera vers le sud car j’ai la flemme d’aller dans le nord.

Je comptais visiter Ayuthaya mais je crois que je vais attendre la fois où j’irais dans le nord car ça semble être très similaire à Angkor et j’ai envie de changement. On sait jamais peut être que je croiserai demain quelqu’un qui me proposera un truc auquel j’avais pas pensé..

Sinon, ça sera direction les îles je pense, pour faire la fête dès que je serais complètement rétablie (je suis encore un peu malade). Je vous tiens au courant

QUIZZ DU JOUR (encore une question d’argent mais je ne suis pas du tout vénale lol) : En Thailande une chose est strictement INTERDITE avec les billets. Genre on a pas le droit de …..
Et si je vous en parle c’est que c’est une anecdote assez drôle et dans une logique assez asiatique selon moi.. j’attends donc une certaine imagination de votre part (sans aller sur “on a pas le droit de les manger en salade” : ça reste un truc presque logique, enfin dans la catégorie d’une chose qui peut arriver)

REPONSE AU DERNIER QUIZZ : Et bien NON, personne n’a trouvé, l’argent n’est pas mis en offrande ! Et personne n’a rien proposé d’autre (z’êtes pas originaux) ! En général à la 1ere nouvelle lune les vietnamiens BRULENT les faux billets (ça, c’était la réponse à “que font ils avec”) pour s’apporter chance et bonheur pour tout le reste de l’année (et ça, la réponse au “pourquoi”)…